Au sommaire :
- NAO à venir.
- Respect de l'accord sur l'horaire variable.
- Le coté obscur existe bien... Même à l'Apave !
NAO à venir
La prochaine réunion de négociation aura lieu le 7 mars.
Les prévisions de résultats pour l’exercice 2024 nous ont été annoncées comme exceptionnelles, à tel point que Boost aurait un an d’avance ! Tout cela résulte de votre travail, même si la direction s’en approprie en grande partie le mérite “grâce" aux nouveaux outils informatiques !
Cette année, les profits seront-ils distribués principalement à quelques privilégiés ? Ou une redistribution décente et équitable sera-t-elle enfin mise en œuvre ? Nous constatons que l’attente des salariés est extrêmement forte à ce sujet !
Le fruit de notre travail ne doit pas se limiter à l’achat de nouvelles sociétés.
La DG sait investir 350 M€ pour IRISNDT, saura-t-elle investir sur les salariés de l’UES ?
RESPECT DE L’ACCORD SUR L’HORAIRE VARIABLE. 
Les accords d’entreprise, qui font partie du socle social commun, ont été négociés dans un esprit d’équilibre global. La qualité des conditions de travail est en partie liée au respect de ces accords par l’entreprise et les salariés.
Si les accords ne sont pas respectés, c’est la loi du plus fort qui prévaut : une négation de notre État de droit.
La Cfdt est très soucieuse du respect qui est dû à chacun. Travaillons ensemble afin de dénoncer les dérives et à promouvoir un climat social apaisé et favorable à un épanouissement possible par le travail.
Dans certaines agences, l’accord sur l’horaire variable est totalement bafoué.
Beaucoup de COM sur la RSE, “un monde meilleur, porteur de progrès partagé, ...”, blabla et blabla… En attendant, des accords d’entreprise simples sont bafoués. Un monde vraiment meilleur ? Avec quelle volonté ? |
Une motion a été faite lors du CSEC du 4 décembre, pour tracer clairement cette dérive. (à lire ci-dessous)
“Depuis la mise en place de l’accord relatif aux horaires variables au sein de l’UES Apave, les représentants du personnel sont régulièrement intervenus auprès de la direction pour signaler les manquements réguliers à l’application de cet accord au sein de nombreux sites Apave.
Nous rappelons que l’horaire variable permet au salarié « d’organiser son temps de travail en prenant en considération ses contraintes personnelles et/ou familiales et celle de l’entreprise et de son poste liées à l’activité ».
Dans ce cadre, des plages fixes et des plages variables ont été déterminées permettant à tous les salariés une flexibilité des heures d’arrivée et de départ en dehors des périodes de permanence.
L’horaire variable permet aux salariés un débit ou un crédit d’heures de 9 heures maximum par mois.
Ce crédit d’heures lié à la flexibilité de l’horaire variable permet la récupération par les salariés de 5 demi-journées et 5 journées par an.
Or, régulièrement, nos collègues sont confrontés à un refus de ces récupérations.
Dans certains cas, les managers refusent ces récupérations en prétextant que ces heures « supplémentaires » n’ont pas été demandées. Nous rappelons que, dans ce cadre, il ne s’agit pas d’heures supplémentaires, mais d’heures engendrées par la flexibilité accordée par l’accord relatif aux horaires variables.
Nous réitérons notre demande d’application de l’accord sur l’horaire variable dans toutes les agences et un rappel et/ou formation sur cet accord à l’ensemble des managers concernés.”
Vous pouvez contacter votre représentant Cfdt pour faire part de vos difficultés.
Dans un premier temps, un signalement sera fait aux services RH pour une régularisation. Si la situation n'évolue pas favorablement, les services de l’inspection du travail seront appelés à la rescousse.
LE CÔTÉ OBSCUR EXISTE BIEN… MÊME À L’APAVE.
AGENCE DE CAEN :
-
APAVE condamnée en appel pour licenciement abusif.
En février, sur cette agence, l’Apave avait déjà été condamné en appel à plus de 138 000€ pour licenciement abusif d’un salarié d’AICF. La Cour de cassation confirme définitivement le jugement. (https://www.courdecassation.fr/decision/65bc9bd74dbe9d0008667074)
- Autre affaire : APAVE déjà condamnée aux prud’hommes, ne lâche rien.
Un jugement de départage du conseil des Prud’hommes conclut que l’APAVE s'est rendu responsable de nombreux manquements à son obligation de sécurité relative à l'exposition de ses salariés à des produits dangereux (amiante), de harcèlement et de licenciement injustifié.
Malgré la gravité des faits, les éléments à charge, la direction fait appel. Il ne s’agit donc pas de pratiques locales dépassées, mais de la continuité d’une politique de direction, jusqu’au boutiste.
Compte tenu de cette attitude, nous ne pouvons que vous inviter à être extrêmement vigilants sur vos conditions d’intervention, les consignes qui vous sont données, ou pas… Et à ne pas hésiter à vous interroger sur la pertinence des plans de prévention. |
Nous invitons également la direction générale à se pencher sur cette affaire, aux antipodes des déclarations d’intention en termes de sécurité, et au-delà, de la fameuse “raison d’être” du groupe APAVE.
La Cfdt soutient le salarié qui vit une situation très difficile et rendra compte des décisions de justice à venir.