Le montant du budget des ASC et les modalités de calcul :

Le budget global des ASC, ramené à chaque salarié de l’UES, est d’environ 310€ par personne et par an (0,81% masse salariale UES - 2,6M€ pour 8370 salariés).

La Cfdt rappelle sa volonté de permettre à tous les salariés du Groupe de prétendre aux mêmes prestations proposées par le CSE, sans considération de sa société de rattachement (AI, AICF, SA, AEF, NDT)

La Cfdt fait des propositions claires et simples qui ont vocation à n’oublier personne et avec le soucis de mettre en avant la fonction première des ASC d’un CSE, c’est-à-dire venir aussi au soutien des salariés les plus modestes et de leur foyer et ce dans le respect des règles Urssaf. (https://www.urssaf.fr/portail/files/live/sites/urssaf/files/documents/Guide-CSE.pdf) .

Les décisions du CSEC du mois de mars concernant vos ASC :

La Direction vote comme l’UNSA et la CFE-CGC, (à moins que ce soit l‘inverse, tant on finit parfois par les confondre) : “Aucun critère de ressource” concernant l’attribution des œuvres sociales.

Nous devrions sans doute leur décerner un 1er prix ex aequo pour l’intégralité de leur œuvre au détriment des salariés !!!

Ce que défend la Cfdt : 👍

  • L'attribution de prestations conditionnées au Quotient Familial
    • Chèques/Carte vacances : montant maxi autorisé 193€ soit (5 % du PMSS 2024)
    • Chèque/Carte cadeaux Noël : montant maxi autorisé 193€ soit (5 % du PMSS 2024)
    • Prestations de location de vacances, Voyages court et longs séjours à prix négociés avec prise en compte QF( à minima pour tout tarif > 250€ la semaine)
  • La mise en place de subventions pour tous sans condition de ressource
    • Subvention individuelle Culture sport et Vacances : 130 € en remboursement sur justificatifs (possibilité d’utiliser cette subvention pour le paiement de séjours proposés par le CSEC et de la billetterie.
    • Subvention individuelle « Actions collectives* » : 80 € en remboursement sur justificatifs.
      Il s’agit de financer des sorties culturelles ou sportives entre collègues tout au long de l’année, mais également de constituer un éventuel abondement du CSE à un séjour ou voyage auquel participent plusieurs salariés APAVE, ou encore permettre l’organisation d’un arbre de Noël ou de festivités à l’initiative de salariés des nombreuses agences APAVE).
      *exemple de sorties collectives entre collègues (spectacle, atelier cuisine collective foot en salle, escape-game, week-end, voyages,...)
      A l’heure ou le lien social que procure le travail est mis à mal par l’organisation du groupe APAVE, la Cfdt considère important que le CSEC participe à recréer du lien entre les salariés sur ou en dehors du lieu de travail.
  • La mise en place d’une ligne budgétaire conséquente dédiée au soutien financier d’urgence des salariées au travers d’une Commission dite d’Entraide
  • L’accès à une billetterie en ligne identique pour tous et à prix négociés
  • L’accès à un site de soutien scolaire.

Toutes les familles ne peuvent pas pallier les carences du système éducatif en payant des cours particuliers à leurs enfants. Le site TOUTAPPRENDRE choisi par le CSEC devra être évalué par les salariés et sont adhésion remise en question dans 2 ans. La Cfdt souhaite privilégier une structure spécialisée et dédiée au soutien scolaire en ligne.

  • La politique voyage
    La Cfdt défend une Politique de voyage responsable et éthique qui prend en compte l’impact environnemental et social. Aussi la Cfdt privilégie des destinations dont les opérateurs locaux s’inscrivent dans une démarche de protection de l’environnement et d’une juste rémunération de leurs employés et prestataires.

Ce que ne défend pas la CFDT : 👎

  • La dérive consumériste des ASC proposée par certaines OS qui, sous la promesse douteuse de gain de pouvoir d’achat, poussent à la consommation de bien matériels en tous genres sans jamais se poser de question et semblent vouloir faire du site du CSE le nouveau concurrent d’AMAZON ou d’ALIBABA.
  • Pour faire passer la pilule de choix hasardeux de dépenses des budgets ASC, l’UNSA veut offrir et distribuer à chacun une lunchbox (boîte isotherme) sans intérêt, vraisemblablement fabriquée en Chine. Coût de l’opération : 200 000€.
  • Les voyages et locations de vacances et week-end ne pouvant profiter qu’à un petit nombre de salariés et à des prix qui les rendent inaccessibles à un grand nombre.
  • Un tarif privilégié des voyages pour les élu-es qui « accompagnent » les salariés. Pratique que l’UNSA souhaite mettre en place et que nous considérons comme inacceptable.

 

PRÉAMBULE
La direction générale, lors de précédents CSE, à fait part de son regret de voir certains syndicats s’octroyer dans leurs communications les résultats du travail de tous les élus, en particulier concernant la partie sociale (dotations aux salariés, chèques cadeaux, chèques vacances…). Une fois n’est pas coutume, à la Cfdt , nous saluons cette mise au point : les salariés profitent du travail de TOUS les élus des CSE et non de certains seulement. L’église est ainsi replacée au centre du village.

APPLICATION DU DROIT EUROPÉEN EN MATIÈRE DE CONGÉS PAYÉS.
La cour de cassation a signé un arrêt suite à la décision de la cour européenne de justice concernant l’acquisition des congés payés pendant les périodes d’arrêt de travail.

 LE DROIT EUROPÉEN: Les salariés continuent à acquérir des congés payés durant les périodes de maladie non professionnelle. Ce principe s’applique également pendant les périodes de maladie professionnelle ou d’accident du travail au-delà d’une année.

 

La Cfdt a demandé à la direction générale l’application de cette jurisprudence par courrier afin de permettre aux salariés concernés d’en bénéficier (voir courrier). Cette dernière, peu encline, dit attendre les nouveaux principes législatifs qui doivent entrer en vigueur en 2024 pour appliquer les décisions de la cour de cassation en la matière.
Nous n’hésiterons pas à vous tenir au courant de ces évolutions. Si vous êtes concernés par une perte de jours de congés payés consécutive à une période d’arrêt de travail, contactez vos représentants Cfdt.

DYSFONCTIONNEMENTS DES COMPTEURS RHPI

Le logiciel RHPI (Ressource à Haut Potentiel d’Insatisfaction) semble encore faire des siennes, en particulier sur les compteurs RCR et le suivi du temps de travail. La Cfdt à maintes fois demandé à la direction générale d’assurer la fiabilité de cet outil, conformément au droit du travail. Cela ne semble toujours pas être le cas : les compteurs RCR en ont fait les frais dernièrement. C’est évidemment inadmissible compte tenu des conséquences pour les salariés.

 Nous vous conseillons vivement de vérifier toutes vos informations RHPI et de faire régulièrement des copies d’écran afin de pouvoir régulariser en cas de dysfonctionnement.

 

La bonne nouvelle :
Chez AEF, un abondement de 40€ est disponible pour tous les salariés sur la billetterie par le biais du site Meyclub et c’est 50€ pour les salariés d’AICF.
Cet abondement est le fruit d’une concertation entre tous les membres du CSE pour faire profiter les salariés du budget social disponible en 2023.
Il vient s’ajouter aux avantages sous forme de chèques vacances et chèques cadeaux qui devraient être disponibles en fin d’année.

La mauvaise nouvelle, Mutuelle: le rééquilibrage des comptes.

Les 16 et 25/10/2023 se sont tenues des réunions de la commission de mutuelle composée de
la direction, du prestataire de gestion Henner et des organisations syndicales signataires de l'accord mutuelle.

Le déficit de notre contrat, géré par Henner, se confirme après 8 mois d’utilisation en 2023.

Le constat montre que, nos salariés/ conjoints /enfants/ retraités dépensent globalement plus qu'ils ne cotisent.
Le principe de mutualisation ayant atteint sa limite, des solutions sont à trouver pour combler le déficit et éviter le risque de voir le prestataire refuser de nous couvrir en frais de santé.

En plus d’un appel à la responsabilité des cotisants, plusieurs solutions ont été présentées :

  1. Réduire et/ou supprimer une partie des remboursement des prestations santé
  2. Augmenter la cotisation sans toucher aux niveaux de remboursement
  3. Faire un mixte des solutions A et B.

La commission étant un lieu d'échanges et non de décisions, la direction a retenu la solution C.

La Cfdt regrette que la direction ait refusé de mettre la main à la poche en prenant à sa charge tout ou partie du déficit.

 Pour rappel, la mutualisation de notre contrat s’opère uniquement avec les cotisations du contrat Apave.
Un usage raisonné des dépenses contribuerait donc directement à limiter l’impact sur l’augmentation de ces cotisations.

 

Résultat :

  • la cotisation salariale de base augmentera de 3.4€/mois (2.18€ pour les salariés alsace moselle) .
  • Le contrat de base pour le conjoint augmentera de 13.69€/mois (10.58€ pour les conjoints relevant du régime Alsace Moselle).
  • Les 2 options augmenteront de 8.2% soit d’environ 0.7€/mois en moyenne .

Ainsi, de part cette décision unilatérale de la direction, notre contrat est de moins en moins mutualisé.
La raison de ce choix de direction est lié au fait qu'elle ne veut pas investir 1 million d' euros de plus en prestation sociale, somme à relativiser et à opposer au milliard d’euros de notre chiffre d‘affaires et aux investissements hasardeux en rachats d' entreprises et au dépenses supplémentaire de plus de 30 millions d’Euros pour Héraclès..
Ce million servira donc à valoriser le plan Horizon 2, socle d’une idéologie capitaliste et antisociale.

 Lors de la négociation du Socle Social Commun en 2021, la CFDT avait demandé un contrat famille pour tous les salariés et ayants droit, donc un vrai système mutualiste.

 

Voici donc le barème que la direction estime suffisant pour ses salariés pour les postes “dentaire” “optique” et “autres”, les autres prestations restant inchangées.

DENTAIRE

 Implantologie  Nbre de personnes impactée

Reste à charge 

 Garantie actuelle : 1150 € / implant  280  13.6%
 Garantie 2024 : 1000 € / Implant  111  16.2%
 Prothèse  Nbre de personnes impactée  Reste à charge 
 Garantie actuelle : 400 % BR  468  21.5 %
 Garantie 2024 : 375 % BR  399  24.7 %

 

 

 

 

 

 

 OPTIQUE

Garantie "Verres"

(Dans réseau /Verres simples)

Nbre de personnes impactées

Reste à charge

Garantie actuelle : 320 €/600 €/700 €

3072

3,2 %

Garantie 2024 :300 €/580 €/680 €

852

4,2 %

Garantie "Verres"

(Hors réseau /Verres simples)

Nbre de personnes impactées Reste à charge
Garantie actuelle : 90 € 695 20.3 %
Garantie 2024 : 80 € 510 26.5%

Garantie "Verres"

(Hors réseau / Autres verres)

Nbre de personnes impactées Reste à charge
Garantie actuelle : 190 € 464  25.7 %
Garantie 2024 : 180 € 334 28.4%

 

AUTRE

Consultations Spécialistes

Nbre de personnes impactées

Reste à charge 

Garantie actuelle : 200 % BR

9165

5,1 %

Garantie 2024 : 175 % BR

2013

7,0 %

Acte de prévention Nbre de personnes impactées Reste à charge 
Garantie actuelle : 200 € par an 5709 3,8 %
Garantie 2024 : 40 € par séance (5 séances max) 5070 26,9 %

 

 Une communication par la direction sera faite pour vous expliquer les évolutions/modalités 

NB:  les services RH sont là pour vous renseigner. Contactez-les si besoin .

Contraventions : Des amendes systématiquement majorées ?

Le service Flotte Auto signale par courriel aux salariés concernés, qu’ils font l'objet d’une contravention pour non-respect du code de la route. Le problème, selon le service “flotte auto”, serait que le service ANTAI* communique alors très tardivement l’avis de contravention par courrier au salarié ce qui ne permettrait pas à ce dernier de bénéficier de la minoration de l’amende mais au contraire, et d’être obligé de s'acquitter d’une majoration.

Nous restons sceptiques puisqu'en tout état de cause, l’entreprise est censée recevoir la contravention initiale donc minorée. 

Nous invitons donc les salariés concernés à nous faire remonter leurs cas et à tracer par courriel leurs  échanges avec la flotte auto. 

*ANTAI: Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions

voeux Cfdt 2024

NAO : les préliminaires.

Les NAO (négociations annuelles obligatoires) débutent le 12 janvier.
Nous aurons à négocier les augmentations générales et individuelles de salaires, certaines primes mais aussi des avantages comme les tickets restaurant.

L’inflation que l’on connaît depuis plus de 2 ans doit rebattre les cartes et nous permettre d’obtenir mieux que les années précédentes.

Ceci ne sera pas garanti tant que la direction reste obnubilée par ses objectifs de marge. Nous vous tiendrons informés au fil du temps et des réunions de négociation.
Pour rappel:

  • l’inflation 2023 s’élève à 3,7% en France,
  • la production de l’entreprise sur la même période est annoncée à +7%, avec des hausses de tarif significatives.
  • les prévisions d’inflation 2024 restent élevées, avec une augmentation prévue de l’ordre de 10% des énergies gaz et électricité.

Les dernières augmentations de salaires n’ayant pas permis de compenser l’inflation, loin de là, il s'agit donc d’obtenir cette année un juste retour du travail de tous les salariés de l’entreprise au travers d’augmentations générales de salaires décentes permettant à chacun d’éviter de continuer à s’appauvrir dans cette période d’inflation élevée.

 

DÉCLARATION DES HEURES DE TRAJET :

Suite à nos précédentes communications, nous avons eu beaucoup de retours relatifs à la pression faite aux intervenants pour ne pas déclarer les heures de trajet. Un rappel s’impose.

  • Déclarer les heures de trajet, au-delà de 20 mn (30 mn pour IDF.) en début de journée et 20 mn au retour, pour des journées de 7h26 de travail, est la règle de l’entreprise (Cf Partie 1, Chap. 1, Art. 5.1 à 5.4 de l’accord sur l’aménagement du temps de travail).
  • Ces dispositions ne sont pas à négocier en agence. Elles l’ont déjà été par un accord d’entreprise signé par le directeur général !
  • Ne pas respecter ces dispositions est illégal : les accords d’entreprise ont force de loi, au même titre que les décrets, les accords de branche ou les conventions collectives.

Ce temps passé sur la route pour réaliser nos missions n’est ni du bénévolat, ni du temps personnel dédié à gonfler les résultats de l’agence et à éponger des prix de vente inadaptés.
Notre engagement doit être accompagné du respect des règles et surtout, du respect de ce qui nous est dû.

La normalité dans ce domaine ne passera que par une connaissance partagée et une banalisation des bonnes pratiques. Il est donc essentiel d’en parler entre collègues, aux Représentants de Proximité (RP) et de faire remonter vos informations aux représentants Cfdt.

Ensemble, faisons respecter la loi !

“Rien n'est plus méprisable que le respect basé sur la peur.” (Albert Camus)

 

THE DARK SIDE OF THE BOOSTDark side moon

Les intervenants ont une belle visibilité sur leur production attendue (élément de langage pour “objectif”), à portée d’un seul clic depuis le BEA.En revanche, la visibilité se transforme en cécité quasi totale pour connaître le montant des prestations à réaliser et leur historique dans Pégase.
Cette différence de traitement de l’information, qui peut paraître dérangeante pour des intervenants rompus à des années de culture du chiffre, doit maintenant être appréhendée avec pragmatisme et bon sens.

Le message BOOST donné suite à la suppression de ces informations dans Pégase serait-il : “Les intervenants n’ont pas à être influencés par l’aspect économique des prestations qui leur sont confiées. Leur mission est purement technique et doit se faire dans le respect de la méthodologie, toute la méthodologie, rien que la méthodologie.“ ?
Ce serait une bonne nouvelle, puisque c’est exactement le message de la direction technique !

Rappelons que la responsabilité pénale des intervenants est liée au respect des méthodologies et non des objectifs de production.

Nota: Bien évidemment, les consignes de notre direction, préconisant d’avertir son N+1 pour ajuster les temps “prévus” des missions aux contraintes méthodologiques sont également à respecter à la lettre.

 

HERACLES : la grande lessive.

Retour sur l’année 2023, qui aura été une année “horribilis” pour les conseillers-ères clientèle d’AICF.

En agence, les avis sont unanimes pour confirmer que leur santé a été rudement malmenée.
Même si les intéressé-e-s reconnaissent que des efforts ont été fait pour améliorer un logiciel inabouti notamment en termes d’ergonomie, au final le compte n’y est toujours pas. Des bugs persistent et mettent en difficulté les conseillers-ères clientèle au moment où la pression sur la facturation est la plus forte.

Les tendinites et autres épicondylites se multiplient et c’est l’ergonomie générale du logiciel qui interroge. Même si des mises à jour récentes ont permis d’améliorer cette situation, à ce stade du développement, nous restons très interrogatifs quant au déploiement généralisé d’Héraclès à tout le groupe en 2024.

N’hésitez pas à contacter vos représentants Cfdt pour apporter vos témoignages sur vos difficultés, mais aussi, sur vos satisfactions.

 

RÉGULARISATION DES INDEMNITÉS KILOMÉTRIQUES (IK) 2020-2021-2022 POUR LES EX DE SUDEUROPE

Enfin ! On n’y croyait plus… La direction après plus de 18 mois de délais, accompagné de relances par mails, SMS, appels téléphoniques, a procédé aux régularisations des indemnités kilométrique (application du barème fiscal) pour les salariés “ex SUDEUROPE” qui roulaient (et qui se faisaient rouler) avec des véhicules personnels de 7 CV et plus pour les années 2020 -2021-2022.
Grâce à la Cfdt, ces salariés floués depuis plus de 4 ans, ont pu récupérer un peu de leur pouvoir d‘achat.
Le versement a été effectif le 22/12/2023.

Avec la version15.10 de Pégase, les temps de missions programmés ne sont plus modifiables ni par les auto-ordonnancés, ni par les ordonnanceurs, pour être mis en adéquation avec les temps nécessaires à leur bonne réalisation. 

Les temps impartis sont donc maintenant strictement limités aux temps alloués dans les systèmes d’information, sans tenir compte des multiples facteurs pouvant justifier des ajustements (temps de route, difficultés de réalisation, indice de marge brut (IMB) notoirement bas,..) Il en découle une réduction significative des temps prescrits pour certaines missions, une augmentation de la charge de travail journalière, pouvant mettre les intervenants en grande difficulté. Ces difficultés sont de plusieurs ordres :