Sommaire :

  • RECUPÉRATION DE LA DEMI-JOURNÉE EN CAS DE DÉPLACEMENT LE DIMANCHE
  • HÉRACLÈS
  • DEMANDE DE TEMPS SUPPLÉMENTAIRE SUR LES MISSIONS DANS PÉGASE
  • ACCORD TEMPS DE TRAVAIL - PAIEMENT DES RCR
  • RTT et fin d'année
  • CARTE TOTAL, FIN DU PAIEMENT DES PÉAGES
  • … ET PÉAGES EN FLUX LIBRE
  • DÉSIGNATION DES BÉNÉFICIAIRES DE LA PRÉVOYANCE DÉCÈS
  • DES FORMATIONS DE PLUS EN PLUS AU RABAIS.
  • NOUVEL ACCORD SUR LE TRAVAIL EN MER 

RECUPÉRATION DE LA DEMI-JOURNÉE EN CAS DE DÉPLACEMENT LE DIMANCHE

Le contexte : Lorsqu'un salarié se déplace professionnellement un dimanche, l’accord relatif au travail du samedi, du dimanche et des jours fériés stipule à l'article 11 que ce dernier bénéficie d'une demi-journée de récupération en plus des heures effectuées.

L’accord prévoit qu’elle doit être prise dans les deux mois, mais aucune procédure de demande de récupération n’y est clairement définie.

La réponse de la direction : Le salarié demande à son hiérarchique de contacter le service paie afin que ce dernier ajoute ½ vacation au compteur RCR. À ce stade, rien ne permet de contrôler que cette récupération est bien prise dans un délai de 2 mois.

Nous vous conseillons :

  • de formaliser cette demande par mail, en demandant confirmation de sa prise en compte effective.
  • de déclarer sur RHPI les heures de déplacement dans “Temps de trajet aller/retour”
  • de vérifier sur la ligne RCR de votre compteur RHPI que 3,71H* ont été ajoutées en plus des heures de trajet.

En cas de difficulté avec votre hiérarchie, vous pouvez invoquer l’article de l’accord précité ou contacter un représentant Cfdt.

HÉRACLÈS

Lors du CSE d'AEF des 28 et 29 août, les difficultés majeurs rencontrées par les équipes ERC d'AEF suite à la migration du logiciel Héraclès ont clairement été exposées à la direction par les élus.

La situation est critique et si des mesures significatives et efficaces ne sont pas mises en œuvre avant la fin d’année, nos collègues des cellules clientèles risquent d’en payer le prix fort !

On nous l’avait annoncée avant l’été. Cette migration des contrats des anciens systèmes d’information vers Héraclès a commencé le dernier week-end de juin et comme on pouvait s’y attendre, les difficultés se sont enchaînées dans les agences. Les équipes clientèles sont au bord de la rupture et les retards en facturation s’accumulent.

Heureusement, certains chefs d’agence ont eu l’intelligence de suivre (ENFIN !) les conseils de la direction générale et ainsi, faire appel à de l’intérim ou des CDD pour renforcer les équipes. Comme quoi c’est possible ! 

Ils sont malheureusement trop peu nombreux, car cela ne plaît pas à tous les chefs d’agence ou autres directeurs d’opération, pour qui cela crée des charges supplémentaires : autant laisser le petit personnel se dém…, pardon, se débrouiller avec les moyens qu’il a, c’est à dire pas grand chose !!! 

On ne va tout de même pas sacrifier des primes d’objectif pour que le petit personnel se sente mieux tout de même !!!  Pathétique… et irresponsable…

Lors du dernier CSE Central, la Cfdt a à nouveau répété à la direction générale ses craintes quant à la santé physique et psychologique des collègues des cellules clientèles sur qui la pression est la plus forte. 

L'enquête Technologia avait mis en évidence de gros risques psychosociaux liés, entre autres, à la mise en place d’Héraclès dans les agences, mais le déploiement à marche forcée continue avec ce manque cruel de formation, ces pertes de temps continuelles (plusieurs dizaines de clics pour une simple facture…), ces contrats ouverts qui ne remontent pas. La liste est malheureusement trop longue. 

Notons le pompon qui pourrait être décerné aux facturations levage qui, dans certaines agences, sont un vrai casse-tête. Il y a quelques années, instructions ont été données dans les services clientèle de tout passer en forfaitaire dans un souci de simplification versus la facturation au point : aujourd’hui, c’est la catastrophe, car cette ancienne méthode de facturation perturbe notre bon Héraclès, à qui il faut tout réapprendre. IMMENSE PERTE DE TEMPS, car pour facturer, il faut maintenant retrouver toute la nomenclature des matériels contrôlés. 

Bien évidemment, la faute à qui tout ce pataquès ??? Aux conseillers-ères clientèles !!!

 Il est impératif, pour la santé de nos collègues, que la direction générale oblige les agences à renforcer les équipes ERCS. Il n’est tout simplement pas possible de les laisser dans une telle détresse.

Une démarche d’entraide a été initiée dans certaines agences, ce peut être un début… A suivre.

DEMANDE DE TEMPS SUPPLÉMENTAIRE SUR LES MISSIONS DANS PÉGASE

Dans certaines agences, les responsables refusent de prolonger les temps de missions quand l’intervenant demande du temps supplémentaire, pour pouvoir réaliser la mission confiée dans le respect des méthodologies.

Les arguments des refus tournent souvent autour du respect des objectifs du plan Boost.

En réponse, notre direction “ imagine mal “que ces situations puissent exister… Nous ne vivons probablement pas sur la même planète !

L’imagination de la direction, pourtant fertile en moyens de réduction des temps de mission, est assurément très sélective.

 

 Ce qui est limpide, c’est qu’en cas d’incident sur une installation impliquant la qualité des missions, et donc la responsabilité de l’intervenant, la direction a déjà donné sa position : “l’intervenant aurait évidemment dû demander du temps de mission supplémentaire à son hiérarchique.”

Les intervenants sont payés pour réaliser un travail technique défini dans un devis et des méthodologies. Si les contrats sont mal vendus, il appartient aux responsables commerciaux de les assumer ou d’y apporter les ajustements nécessaires.

Pour les électriciens : les arrêtés du 21/12/2011 (Visites initiales) et 22/12/2011 (Visites périodiques) mentionnent que “les temps alloués doivent être en adéquation avec le travail à réaliser”. 

ACCORD TEMPS DE TRAVAIL - PAIEMENT DES RCR

Le paiement des RCR (repos compensateur de remplacement) a souvent été refusé par les hiérarchiques, au prétexte que dans l’accord temps de travail, le paiement peut être remplacé par un repos compensateur de remplacement, sur décision de l’entreprise et en concertation avec le salarié.

Pour la direction, le fruit de la concertation se résume la plupart du temps à une décision unilatérale.

La définition juridique de la concertation est claire : Mode d'administration ou de gouvernement dans lequel les administrés, les citoyens, les salariés, etc., sont consultés, et les décisions élaborées en commun avec ceux qui auront à les appliquer ou à en supporter les conséquences 

Nous dénonçons la mauvaise foi de la direction qui s'arc-boute sur une interprétation hasardeuse de notre accord sur le temps de travail, document qu’il n’est pas question de ne pas respecter. 

Il faut aussi rappeler que lors de la négociation de l’accord sur le temps de travail en 2021, l’esprit des négociateurs de la direction et des organisations syndicales était de privilégier le paiement des compteurs RCR sans écarter toutefois la possibilité de récupérer ces heures pour ceux qui le souhaitaient.

De plus et en se positionnant basiquement sur la production, thème très cher à notre direction générale, normal nous direz-vous, vaut-il mieux produire 1000€ pour une journée ou prendre sa journée de récupération et ne rien produire du tout ? 

Il convient donc d’exiger, pour ceux qui le souhaitent, le paiement des RCR et d’alerter vos représentants Cfdt en cas de refus.

 RTT

Pensez à poser l’ensemble de vos RTT avant le 31 décembre ou à les déposer sur votre compte épargne temps avant le 30 novembre. Après, ils seront perdus. 

Pour information, il reste trois jours de RTT imposés par la direction d'ici au 31/12/24 : les 24, 26 et 31 décembre pour tous les salariés hors Alsace-Moselle et les 24, 27 et 31 décembre pour les salariés d’Alsace-Moselle.

Pour 2025, les RTT imposés par la direction sont : 

  • les 2, 9 et 30 mai, le 9 juin, le 10 novembre et les 24 et 26 décembre pour tous les salariés hors Alsace-Moselle
  • les 2, 9 et 30 mai, le 9 juin, le 10 novembre et les 24 et 31 décembre pour tous les salariés d’Alsace-Moselle

RAPPELS : 

  • En cas de congés maladie pendant une période incluant un ou plusieurs RTT de direction, ce ou ces RTT doivent être re-crédités sur votre compteur RHPI, pensez bien à le vérifier. 
  • Si le nombre de journées d’absences pour maladie, grève… dépasse 10 jours cumulés, 0,5 jour de RTT vous seront déduit de votre compteur (Cf. accord sur l’aménagement et l’organisation du temps de travail, Chapitre II, art. 6).

CARTE TOTAL, FIN DU PAIEMENT DES PÉAGES.

Le prestataire TOTAL Énergies a supprimé la possibilité de payer les péages autoroutiers avec la carte carburant. Les salariés possédant un véhicule Apave empruntant les autoroutes à péage devront donc avancer ces dépenses et se faire rembourser sur justificatif via le CRT-CRF.

La Cfdt regrette ce changement qui complique la vie des salariés itinérants. Nous avons demandé à la direction la fourniture de badges télépéage en remplacement, cette dernière nous a dit NON !

Nous espérons cependant pouvoir la faire changer d’avis. Nous ne lâchons donc pas le sujet, car à ce jour, aucune alternative n’est proposée par la direction.

Attention, la direction nous dit que le remboursement des péages payés avec un badge personnel (Ulys par exemple) ne sera plus accepté.

Il faudra donc prévoir un temps supplémentaire, non facturable chaque fin de semaine, pour gérer la multitude des tickets de péage sur nos CRT-CRF, ou plus simplement redécouvrir les petites routes de notre beau pays.

… ET PÉAGES EN FLUX LIBRE

Les autoroutes avec péage en flux libre vont se généraliser. Plus de bornes de péage, mais une plaque d’immatriculation enregistrée et l’obligation de payer, soit sur le site internet de la société d’autoroute, soit dans un bureau de tabac. 

La demande de remboursement sera faite sur le CRT-CRF avec justificatifs. Il est clair que la fourniture d’un badge télépéage permettrait une fois de plus d’alléger considérablement la démarche pour les salariés. 

Notez que le non-paiement d’un péage d’une autoroute à flux libre déclenche systématiquement une contravention.

Sujet à suivre, mais ce type de contrainte serait très mal vécue par les intervenants qui ont autre chose à faire, surtout quand une solution simple existe.

DÉSIGNATION DES BÉNÉFICIAIRES DE LA PRÉVOYANCE DÉCÈS

Si les bénéficiaires de votre prévoyance décès ne sont pas ceux prévus par défaut (voir page 30 du “Book Mutuelle et Prévoyance” disponible sur API), les désignations des bénéficiaires auprès de l'ANIPS sont à refaire, car tout ce qui a été fait avant est annulé suite au changement de prestataire. 

Dans ce cas, il est donc très important de re-désigner les bénéficiaires.

Pour la démarche, se connecter https://apave.ebenefits-prevoyance.fr/ en utilisant le code entreprise : DB21AP et créez votre compte. Il vous est demandé le nom de votre établissement et si vous êtes :

  • article 2.1 et 2.2 _834055/10000 : pour les cadres.
  • Non article 2.1 et 2.2 _834055/10000 : pour les non cadres.

DES FORMATIONS DE PLUS EN PLUS AU RABAIS.

La direction technique a souhaité mettre en place de façon massive une formation relative à la vérification périodique des palletiers, dans le domaine des équipements de travail.

Des formations en visio de 2h (15h-17h le vendredi) ont été organisées avec à chaque fois une centaine de participants, voire plus.

  • Sur le fond : le besoin de formation est réel, car lié à : 
    • une évolution et une clarification des méthodologies, 👍
    • la volonté de la DT de supprimer d’anciennes qualifications en gonflant la liste des équipements vérifiables par un technicien de base,👎
    • des procédures de formation de base beaucoup trop courtes et à des critères de qualification trop restreints 👎 (pas de mission en tutorat obligatoire, de suivi des premiers rapports, etc),
    • Un temps nécessaire pour s’approprier les spécificités des référentiels de vérification n’existant quasiment jamais, en dehors d’un investissement sur le temps personnel. 👎
  • Sur la forme : les visioconférences de masse ne sont pas propices à de la formation au sens réel du terme. C’est juste de l’information ! Les interactions entre les animateurs et les “stagiaires”, qui doivent couper micro et caméra pour espérer que la session soit techniquement possible, sont quasi nulles.

Les résultats aux tests finaux des premières sessions ont été évidemment mauvais (beaucoup de notes inférieures au minimum requis qui était la note de 10/15), ce qui est à la hauteur de la qualité du processus.

Qu’à cela ne tienne, pour qu’une majorité des intervenants puisse être considérée qualifiée, la note minimale requise au test a été baissée à 8/15. 

Si ça ce n’est pas toucher le fond, qu’est-ce que c’est ? 

Cet épisode qui démontre que la direction technique préfère tirer vers le bas plutôt que garantir la compétence de nos techniciens est révélateur de l’état d’esprit général qui contribue au malaise des intervenants, à la perte de sens de notre travail et au désengagement.

Ce fiasco devrait interpeller nos dirigeants. Au-delà du ridicule, c’est la crédibilité de notre entreprise qui est malmenée par des pratiques irresponsables.

Rappelons que l’entreprise facture ses prestations sans se soucier des suites données. 

En cas d’accident sur du matériel vérifié par du personnel insuffisamment formé, la responsabilité pénale retombera sur le salarié fautif de ne pas avoir appliqué strictement la méthodologie.

 

ACCORD TRAVAIL EN MER

De plus en plus de missions liées aux énergies renouvelables en mer et aux plates-formes pétrolières offshore seront proposées. Ces missions s’effectuent dans des conditions réglementaires et d’interventions très particulières et contraignantes.

La Cfdt a été en pointe sur la négociation de ce nouvel accord, qui permet :

  • de définir les conditions d’intervention,
  • d'uniformiser les indemnisations/récupérations à des valeurs intéressantes,
  • de mieux maîtriser les propositions commerciales.

Cet accord est à consulter impérativement avant de s’engager dans ce type de mission.

Accord disponible sous API et ICI.

 


ppelons que l’entreprise facture ses prestations sans se soucier des suites données.