Budgets des Activités Sociales & Culturelles 2023 - Réunion du 04 août (ne concerne que AEF)
Une réunion CSE extraordinaire à eu lieu au mois d'août afin de déterminer, pour AEF, la façon dont sera dépensé le budget consacré aux œuvres sociales, budget alloué par la direction au titre de l’année 2023. Contrairement à ce qui a pu être dit par ailleurs, les organisations syndicales se sont accordées à la majorité à répartir ce budget de près de 2M€ de la façon suivante :
- 800 k€ en chèques vacances soit entre 40€ et 180€/salarié attribués de façon inversement proportionnelle au salaire de base (tranches restant à déterminer),
- 800 k€ en chèques cadeaux pour noël soit 140€/salarié attribués en novembre,
- 86k€ pour les événements familiaux (mariage, PACS, naissance, adoption, retraite…) soit 180€/salarié/événement,
- Un abondement de 40€ pour la billetterie (spectacles, cinéma, théâtre…) qui sera accessible via le site du CSE.
Il sera également budgété une somme d’argent destinée à aider les salariés qui se trouveraient en difficulté financière. Un secours pourra être ainsi alloué sur décision de la commission ad hoc du CSE chargée de la demande.
Articulation vie privée/vie professionnelle, ça coince encore…
Les élus ont fait part de la pratiques courantes d’organisation de réunions après 17h, en plus de la journée de vacations.
La Cfdt a dénoncé également le fait que les temps des dépassements horaires engendrés, indiscutables, ne sont pas reconnus, et ceci de façon récurrente.
La direction confirme que les réunions ne doivent pas démarrer après 17h, et qu’elle sera vigilante.
L’accord UES du 18/07/2022 §3.2.1 précise clairement que les réunions ne doivent pas se prolonger après 17h30. Or, en commençant une réunion à partir de 17h, il est plus que probable qu’elle déborde au-delà de 17h30.
Ces pratiques relèvent du manque de respect, à la fois pour les accords, (et donc de la parole de la direction signataire) et envers les salariés.
Nous vous invitons à signaler ces pratiques auprès des représentants Cfdt, afin de pouvoir faire respecter les accords. Une copie d’écran de l’invitation et une autre faisant apparaître l’heure à laquelle se termine la réunion feront l’affaire.
Les refus de prise en compte des temps de travail supplémentaires sont la pure négation de notre travail et méritent un traitement sérieux. Là aussi, un signalement est nécessaire pour en terminer avec le grand n’importe quoi, basé sur une culture dépassée du pouvoir des managers.
Les accords ne sont pas des options à prendre à la légère. Il s’agit d’obligations légales qui s’appliquent à tous dans l’entreprise.
Harmonisation des procédures de remboursement du matériel de bureau lié au télétravail
Les procédures de remboursement du matériel restent à définir clairement pour les salariés effectuant du télétravail. La direction a promis une note pour…. 2024.
Les commentaires sur cette réactivité sont vains. Vous avez tout compris de l'intérêt que porte la direction à nos conditions de travail.
Tickets restaurants
En 2024 les tickets restaurants devraient passer au format carte de crédit. Ce changement semble être plus le fruit d’une obligation vis-à-vis du prestataire qu’une mesure de bon sens et une réponse aux attentes des salariés. Quoi qu’il en soit, de plus en plus de restaurateurs refusent les tickets en format papier, la carte deviendra donc incontournable.
Les salariés ayant validé leur période d'essai et ayant un salaire brut <2500€ peuvent bénéficier de l'augmentation générale prévue par les NAO 2023.
Cette mesure qui n’a pas toujours été appliquée est en cours de rectification.
La Cfdt souhaite rappeler que c’est suite à sa proposition en NAO que la Direction a consenti à faire bénéficier de l’augmentation générale aux salariés gagnant moins de 2500€ brut dès la fin de leur période d’essai.
Prise en compte des heures de trajet
Les organisations syndicales ont une nouvelle fois demandé que l’accord “temps de travail” soit respecté sur le thème des prises en compte des temps de trajet.
La direction a répondu que des réunions régulières ont lieu avec l’encadrement pour rappeler les règles. En cas de besoin, elle préconise d’en informer son N+1 (celui qui refuse), N+2 et le responsable RH.
Cette réponse qui ne résout rien, a au moins le mérite de pointer le fait que l’encadrement qui n’applique pas les accords contrevient formellement aux règles.
La Cfdt est catégorique sur ce point:
- La déclaration des temps de trajet est un droit, mais aussi un devoir pour les intervenants. Ne pas les déclarer s’apparente à cautionner du travail dissimulé.
- La prise en compte et la validation des déclarations de temps de trajet relève pour la hiérarchie, au-delà du simple respect de leurs collègues, d’une obligation légale dans le cadre de l’accord et de façon plus générale, dans celui de la loi.
Il ne faut pas être naïf, la situation n’évoluera véritablement dans les agences à problèmes que si les intervenants communiquent entre eux* et agissent de concert pour que la loi soit simplement appliquée.
Il faut préciser que dans les agences où les intervenants font valoir leur droit, la situation est normale.
Pour sortir des situations anormales, la Cfdt vous conseille de recourir à l’un de ses représentants pour lui présenter la situation. Il sera ensuite possible de caractériser les faits et de mettre l'encadrement devant ses responsabilités.
Pour mémoire, vous pouvez consulter la FAQ assez complète sur le site cfdtapave.fr
*Nous vous conseillons de créer des groupes Whatsapp locaux afin de pallier le manque de liens et de temps d’échange direct.