Alors que Rémi SOHIER s’est vanté lors de la réunion de CCE du 07 mai 2019 d’avoir redressé APAVE depuis le début de sa prise de fonction à la tête du groupe en 2011, la CFDT s’interroge sur sa réelle influence sur la marche de l’entreprise.
Il est donc temps de lister les faits marquants et factuels de son septennat (2011-2018) avant la courte période « Protais » et le début de la nouvelle gouvernance Sohier.
Sous l’ère Sohier, nous comptons nombre de licenciements d’importance au siège de l’entreprise :

• 3 directeurs généraux de SAS
• 1 directeur commercial groupe (poste toujours vacant)
• 1 secrétaire générale
• 2 directeurs administratifs et financiers
• 1 directeur des opérations comptables
• 1 trésorière
• 1 directeur de la consolidation
• 1 directeur formation professionnelle
• 1 directeur à l’international
• 2 directeurs juridiques
• Et bien sûr, 1 directeur général groupe.

Notons au passage que la grande majorité de ces licenciements concerne des personnes recrutées par Rémi Sohier lui-même.

 

Cela fait beaucoup et le coût prévisible direct pour l’entreprise est proche des 2 millions d’euros. Ajoutons à cela:

• La désorganisation de l’encadrement et sa fragilisation,
• la multiplication de la sous-traitance à des postes clés pour l’entreprise,
• le probable départ des personnes mises en place par JC Protais,
• les procédures prudhommales…

Mais alors, tout ça pourquoi faire ?

Pour la mise en place d’une vrai politique économique et sociale ??

Sûrement pas si l’on en juge par les résultats de l’entreprise. Rappelons que :

• Fin 2014, Un PSE et un PDV à l’Apave Nord Ouest ont diminué notablement les équipes administratives avec la promesse illusoire d’absorber leurs tâches grâce aux outils @lpha,

• Un projet @lpha poussif avec l’abandon de Héra en 2015 : (coût : 20M€ ?),

• Un déploiement d’Héraclès, le remplaçant d’Héra, sous architecture MAINTA : pas disponible avant 2021 (peut être) avec des équipes administratives au bord de l’épuisement,

• Des résultats économiques en berne voire en décroissance,

• Des investissements (à l’international) trop souvent à fonds perdus,

• L’absence d’augmentations de salaires permettant le maintien du pouvoir d’achat des salariés,

• L’explosion des démissions dans les équipes opérationnelles mettant gravement en danger la qualité et l’avenir de nos métiers, et donc de l’entreprise.

Nous cherchons encore les points positifs !

L’entreprise se dégrade. Des dizaines de millions d’euros sont dilapidées dans :

• des opérations désastreuses à l’international et le rachat de sociétés dont l’utilité reste à démontrer,
• dans les errements sur le développement des outils indispensables à nos métiers et notre fonctionnement,
• dans les procédures de licenciement souvent hasardeuses,
• dans un turn-over fort coûteux des équipes opérationnelles ou non…

 

 

 

 

Tout cela témoigne d’un amateurisme inacceptable au regard de la taille d’APAVE et de l’image que la direction voudrait donner à une entreprise de 150 ans.

La gouvernance de l'entreprise ne repose plus sur la compétence, mais essentiellement sur la capacité de nos dirigeants à se montrer dociles envers l'étage du dessus. Toute critique est un acte de rébellion.

Pour clore le tout, l’absence de stratégie sur le long terme ne présage rien de bon pour la nécessaire évolution de l'Entreprise.

l'Apave et ses salariés méritent mieux !

 Ceux mis en avant par Rémi Sohier concernent :
Le désendettement financier du groupe.

L’est il réellement ? Et à quel prix ?

Au prix d’un engagement auprès des banques, par la mise en place d’un club deal, dont la clause de nantissement permettrait à ces mêmes banques de prendre le contrôle du groupe si les résultats sont trop mauvais.
Et quelle est l’utilité de ne pas être endetté si cela ne profite pas au fonctionnement de l’entreprise ?

• L’absence d’actionnaires
Mais cela profite à qui, si ce n’est à ceux qui nous dirigent et qui auraient déjà été remerciés depuis longtemps si nous avions des actionnaires extérieurs.
Car pour les salariés, il est bien loin le temps où l’on travaillait dans de meilleures conditions que nos concurrents Socotec ou Véritas.
Cela n’est pas rassurant par les temps qui courent !

L’entreprise se dégrade. Des dizaines de millions d’euros sont dilapidées dans :

  • des opérations désastreuses à l’international et le rachat de sociétés dont l’utilité reste à démontrer,

  • dans les errements sur le développement des outils indispensables à nos métiers et notre fonctionnement,

  • dans les procédures de licenciement souvent hasardeuses,

  • dans un turn-over fort coûteux des équipes opérationnelles ou non…

Tout cela témoigne d’un amateurisme inacceptable au regard de la taille d’APAVE et de l’image que la direction voudrait donner à une entreprise de 150 ans.

La gouvernance de l'entreprise ne repose plus sur la compétence, mais essentiellement sur la capacité de nos dirigeants à se montrer dociles envers l'étage du dessus. Toute critique est un acte de rébellion.

Pour clore le tout, l’absence de stratégie sur le long terme ne présage rien de bon pour la nécessaire évolution de l'Entreprise.

l'Apave et ses salariés méritent mieux !