LA FEUILLE DE ROUTE :
On ne va pas se mentir, même avec la meilleure volonté du monde, et compte tenu du dialogue social avec la direction actuelle, et de sa piètre qualité, la capacité d’action du CE et des syndicats dans les négociations est relativement limitée. C’est quasiment une fin de non recevoir sur chaque sujet, et c’est le minimum quand une obligation existe.
Bien évidemment la CFDT s’est démenée et le fera encore pour l'intérêt général, en n’oubliant aucune catégorie de personnel, et particulièrement les revenus les plus faibles.
Mais les promesses sont faciles, et n’engagent que ceux qui les croient. Pour certains, la démagogie est au pouvoir.
Alors en quoi la CFDT diffère t-elle des autres syndicats ?
Quels critères à prendre en compte pour confier votre voix à notre section syndicale ?
Les valeurs de la CFDT, appliquées au contexte de notre entreprise:
- La solidarité : c’est faire le choix de l’entraide pour défendre les droits de tous; administratifs, techniciens et cadres.
- L'indépendance: La CFDT sait rester à sa place, celle de représentant des salariés, qui garde une distance normale avec la direction, et qui sait aussi se positionner clairement et mettre en cause les manquements inacceptables aux valeurs de l’entreprise.
- L'émancipation: C’est l’affranchissement aux dominations ou pressions morales d’une hiérarchie qui peut utiliser la peur comme outil de management.
- La démocratie: C’est la consultation de l’ensemble des élus CFDT, qui tiennent compte de la volonté des salarié
- La pugnacité: La capacité des élus CFDT à aller jusqu’au bout d’une affaire n’est plus à démontrer. Le licenciement abusif à Nîmes en est le dernier exemple: soutien au salarié, accompagnement jusqu’à la requalification du licenciement (de faute grave à sans motif valable et indemnités) et pression sur la direction jusqu’à la mise en œuvre de mesures correctives.
- L’engagement désintéressé: Les élus CFDT ne sont pas des “planqués” qui trouveraient là une niche confortable, ou un moyen de satisfaire un ego en mal de reconnaissance. Ils veulent au travers de leur activité de salarié s’engager pour exprimer leurs valeurs sociétales.
- La compétence. En collaboration étroite avec les sections CFDT des autres APAVE, (la CFDT est largement majoritaire au niveau de l’UES), les élus CFDT SUDEUROPE savent gérer les dossiers complexes et agir collectivement pour l'intérêt général.
- Le renouvellement: Les élus en place ont à cœur de transmettre leur expérience à la nouvelle génération présente dans la liste des candidats.
- La prise en compte des changements de notre société. La société et notre entreprise sont en pleine mutation. Les anciens modes d’actions sont désuets et il nous faut réinventer les moyens de peser au sein de l’entreprise. La communication et l’interaction avec chaque salarié, par les nouvelles technologies, seront les clés d’un nouvel équilibre ou les salariés pourront peser. La section CFDT, par le biais de son site internet et la mise en place d’un réseau social actif, crée les outils qui permettront de se réapproprier une place dans ce contre pouvoir qui sera de plus en plus nécessaire: le syndicat.
Droit d’inventaire.
Les salariés n’apprécient pas les querelles entre syndicats et c’est normal, nous non plus.
Néanmoins face à des faits et des accusations, ne rien dire ou ne pas répondre, c’est en accepter implicitement la normalité ou la véracité. Alors, pour cette fois ci, on se lâche un peu, (désolé...) et nous reprenons quelques faits, les commentons et posons quelques questions.
A vous de juger de leur pertinence.
- FO se claironne premier syndicat en Sudeurope, mais refuse de travailler au CE. En 2013, en position de force, aucun de ses valeureux élus n’a souhaité postuler aux postes à responsabilité du CE. Dans ce cas pourquoi être élu ? Pour refiler de nouveau les clés du camion à la CFE-CGC, pour l’ego ou pour les heures de délégations ?
FO s’est fait élire en 2013 principalement sur sa position défavorable à la prise en compte du quotient familial, mais a refusé toute responsabilité pour pouvoir l’appliquer. Cette revendication apparaît de nouveau. Qui va encore les croire maintenant ?
Et pourtant FO allié à CFE-CGC faisait, au vue de leur nombre d’élus, la pluie et le beau temps au CE.CFE-CGC communique à l’excès, dénonce facilement, mais ne va pas plus loin et au fond des choses. L’exemple récent du licenciement abusif de Nîmes est révélateur. - CFE-CGC reste un syndicat catégoriel, et le montre bien.
Proximité avec la direction…Le tutoiement entre certains élus CFE-CGC et la direction peut être flatteur pour se sentir proche d’un DRH, mais il devient alors plus difficile de s’opposer à celui dont on recherche la proximité.
Les accointances CGC/Direction sont manifestes. La primauté de l’information donnée par la direction à la CGC sur les problèmes de participation démontre les liaisons dangereuses établies entre un syndicat et l’employeur, avec nécessairement des renvois d'ascenseur. - La CGT ne semble exister que pour l’opposition et le conflit, seul le rapport de force compte.
Elle tire tout azimut, dézingue à tout va, s’agite beaucoup, mais ne signe rien, et ne propose rien qui ne soit applicable pour la majorité des salariés, si ce n’est qu’une radicalisation intenable et hors de propos. Personne ne trouve grâce à ses yeux.
La CGT décrit la CFDT comme syndicat réformiste ou accompagnateur, comme si l’attitude des élus CFDT était aussi monolithique que celle de la CGT. - La CFTC a réussi à avoir certains élus en partie par l’impulsion de chefs d’agence qui ont su mettre à profit la peur et le copinage malsain.
- La CFDT s’engage dans un au dialogue constructif. L’époque n’est plus aux grèves à répétition et au rapport de force frontal. Les salariés ne sont plus actuellement, dans leur immense majorité, en mesure de suivre ces mouvements sociaux.
Donnez votre voix à une équipe motivée pour défendre vos valeurs.