Les cadres ont changé de visage. Tous secteurs confondus, leur nombre est en constante augmentation. Ils étaient près de 2,5 millions en 1990, ils sont aujourd’hui près de 4,7 millions. Celles et ceux qui encadrent, managent des équipes, des projets représentent près de 20% du salariat. Derrière ces chiffres ce sont des réalités de travail très variées : il y a les cadres administratifs, les cadres commerciaux, ingénieurs, cadres techniques d’entreprise, cadres des professions scientifiques, de l’information ou des arts…

C’est un séisme dans le paysage syndical. Attendu, annoncé, espéré, mais non moins historique. La deuxième mesure de la représentativité des organisations syndicales du secteur privé – qui agrège les résultats du premier tour des élections DP-CE dans les entreprises de plus de onze salariés, les élections TPE et dans les chambres départementales d’agriculture – hisse la CFDT en tête des organisations syndicales représentant les salariés du secteur privé, à 26,37 %.

La clause Molière vise à imposer l’usage du français sur les chantiers publics. L’objectif est de limiter l’accès de certaines entreprises aux marchés publics sous prétexte d’assurer une bonne compréhension des règles de sécurité. Certains secteurs, comme le bâtiment, sont pourtant des secteurs d’intégration, pour des salariés étrangers depuis plusieurs décennies.