Le 11 mai 2020, une délivrance ou le début d'un casse tête pour l'ensemble de l'entreprise.
Pour Apave, deux préoccupations monopolisent les esprits: la SECURITE et L'ACTIVITE.
Coté sécurité,
La direction va transmettre un Livret du salarié reprenant les règles à mettre en œuvre dans nos locaux et chez nos clients. Il a été analysé par la Commission Santé Sécurité, par le Comité Social et Economique Central et par les délégués syndicaux.
De nombreuses remarques et interrogations ont été formulées pour faire évoluer ces documents et la mise en œuvre des mesures de sécurité.
Il n'est pas exhaustif, des cas n'ont pas été envisagés, certaines solutions préconisées ne sont pas réalisables, des mesures gouvernementales sont attendues, ... la direction doit donc compléter le Document Unique et le livret.
Le télétravail devra rester largement privilégié.
La formation reste problématique, eu égard au nombre de personnes en relation dans un même lieu.
Attention cependant, de nombreux points seront déclinés dans des consignes d'agences, avec comme souvent des risques d'interprétation, de zèle ou de laxisme dont certains hiérarchiques sont coutumiers.
Il en ressort que toute personnes estimant que sa sécurité n'est pas assurée doit, soit compléter sa protection, soit ne pas faire d'action dangereuse.
Les représentants Cfdt seront à vos cotés (>1m !)
Coté activité,
La direction a comme velléité d'essayer de rattraper le temps perdu, et donc la perte de chiffre d'affaire. C'est pourtant une équation à plusieurs inconnus
- Les clients vont-ils vouloir des vérifications dés la reprise ? Ne vont-ils pas envisager des économies financières sur les prestations Apave ?
- A l'inverse, si tous veulent leur prestation de suite, comment satisfaire les demandeurs ?
- Les salariés seront-ils suffisamment disponibles pour assurer des prestations supplémentaires ?
- Les mesures de sécurité ne vont-elles pas augmenter les temps de visite ?
En cette période de crise, de confinement, et surtout d'incertitude, difficile d'être précis dans l'information à transmettre aux salariés.
De plus, la direction joue la schizophrénie et tient un double discours;
-
aux représentants du personnel, un esprit d'ouverture et de tempérance
-
aux salariés des consignes plutôt strictes dépassant le cadre légal.
Malgré nos demandes répétées, aucune note concrète n’était parue de la part de la direction, générant un flou volontaire incitant les hiérarchiques à prendre des initiatives malvenues.
La seule note récente piétine un peu plus les droits des salariés.
L'exemple des congés payés et des jours de repos en est un cas flagrant.
Actuellement, les salariés d'Apave peuvent être:
- au travail, tels le personnel informatique, le service paie, la DRH, les directeurs, des services spécifiques ou des itinérants chez des clients.
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en télétravail, à la maison, avec les outils de l'entreprise
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en congé, RTT, récup,... suite à des demandes individuelles.
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en arrêt de travail dérogatoire : personnes à risque, pour garde d'enfant ou de personne handicapée.
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en arrêt de travail pour maladie.
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en activité partielle (ou « chômage partiel » ou « chômage technique »)
Lire la suite : CRISE COVID: Pour le maintien des salaires !
Mercredi 18 mars, le gouvernement a examiné en conseil des ministres un projet de loi afin d’apporter des réponses d’urgence à la crise actuelle du coronavirus. Ce projet de loi comporte quatre parties relatives :
- au report du second tour des élections municipales ;
- à l’état d’urgence sanitaire ;
- à diverses mesures économiques, emploi et travail ;
- et enfin à la prorogation des délais concernant diverses juridictions.
Mercredi 18 mars s'est tenu un Comité Social et Économique Central extraordinaire, par visioconférence, avec comme unique sujet les conséquences du Covid-19.
Nous avons rappelé le manque d’informations claires et précises sur les consignes de la direction et sur les dispositions à prendre par les salariés face à cette pandémie.
La direction déclare actuellement 2 cas de coronavirus parmi nos collègues, mais nous avons connaissance de beaucoup plus de cas.
Le directeur Général, Ph. Maillard, a apporté les informations suivantes:
- Arrêt de toutes les prestations chez les clients, sauf réquisition des autorités (nucléaire ou test EPI par exemple)
Lire la suite : Coronavirus : La direction a finalement tranché.
Coronavirus : nouvelle procédure d'arrêt de travail pour les parents d'enfants maintenus au domicile
Alors que des mesures de maintien à domicile vis-à-vis des enfants ont été prises dans plusieurs communes situées en zones « cluster » pour limiter la propagation du coronavirus, les pouvoirs publics ont simplifié la procédure qui permet de placer en arrêt de travail, lorsqu'il n'y a pas d'autre choix, les parents qui sont contraints de rester avec eux. Il suffit désormais d'une déclaration de l'employeur, sans passer par l'Agence régionale de santé.
Rappel
Suite à l'identification de foyers de circulation du virus (parfois appelés zones « cluster »), des parents sont contraints de rester à leur domicile pour garder un enfant suite à des décisions de fermetures de crèches ou d'établissements scolaires, ou parce qu'il a été demandé à l'enfant de rester au domicile.
Jusqu'à maintenant, un salarié contraint de garder un enfant ayant fait l'objet d'une demande de respect de période d'isolement pouvait bénéficier d'un arrêt de travail en prenant contact avec l'Agence régionale de santé (ARS) pour se faire délivrer un arrêt de travail par un médecin habilité par celle-ci (« Covid-19 », 28 février 2020, Q/R 16 ; circ. CNAM 2020-9 du 19 février 2020).
Pour mémoire, cet arrêt de travail ouvre droit aux IJSS maladie sans délai de carence (décret 2020-73 du 31 janvier 2020) et, le cas échéant, à l'indemnisation complémentaire à charge de l'employeur (maintien de salaire du code du travail ou conventionnel).
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