La région sud-ouest et notamment ses managers de proximité sont sous le choc après les déboires de deux salariés de l’agence de Brive, qui ont été licenciés en un temps record pour des motifs qui ne peuvent que nous interpeller.

Les deux intéressés, un technicien et un responsable d’unité, à qui aucun reproche ni aucune sanction intermédiaire n’avait été porté formellement, ne comprennent toujours pas clairement ce qui leur est arrivé, ni pourquoi !

Tous deux étaient expérimentés et remplissaient leur fonction avec professionnalisme et un fort engagement reconnu par leurs collègues. L’entretien préalable à licenciement les a bien évidemment surpris, mais pas traumatisé outre mesure, les faits invoqués n’étant pas de nature à justifier un licenciement : tout au plus un rappel à l’ordre.

Les faits reprochés ne sont ainsi qu’un agrégat hétérogène de faits bénins qui même mis bout à bout ne ressemble à rien.

Aujourd’hui, les causes de ces licenciements placent la quasi totalité des RU et techniciens en position de licenciement potentiel.

En cette période de crise, de confinement, et surtout d'incertitude, difficile d'être précis dans l'information à transmettre aux salariés.

De plus, la direction joue la schizophrénie et tient un double discours;

  • aux représentants du personnel, un esprit d'ouverture et de tempérance

  • aux salariés des consignes plutôt strictes dépassant le cadre légal.

Malgré nos demandes répétées,  aucune note concrète n’était parue de la part de la direction, générant un flou volontaire incitant les hiérarchiques à prendre des initiatives malvenues.

La seule note récente piétine un peu plus les droits des salariés.

L'exemple des congés payés et des jours de repos en est un cas flagrant.

 

 

 

 

 

 

Consultation sur le recours aux ordonnances en matière de congés payés :

Un avis défavorable à l’unanimité a été émis.

Pour la Cfdt cet avis est motivé principalement par :

  • Une diffusion de la note d’application avant la consultation. L’avis du CSE n’est donc que de pure forme

  • Un double jeu de la direction qui tient des discours différents aux instances et aux managers.

  • Le refus de la direction d’engager une négociation sérieuse sur la prise de congés et RTT. Les propositions de la Cfdt n’ont pas été entendues.

  • Des informations partielles et insuffisantes sur l’impact économique justifiant l’imposition des RTT.

maintien salaire

Actuellement, les salariés d'Apave peuvent être:

  1. au travail, tels le personnel informatique, le service paie, la DRH, les directeurs, des services spécifiques ou des itinérants chez des clients.
  2. en télétravail, à la maison, avec les outils de l'entreprise

  3. en congé, RTT, récup,... suite à des demandes individuelles.

  4. en arrêt de travail dérogatoire : personnes à risque, pour garde d'enfant ou de personne handicapée.

  5. en arrêt de travail pour maladie.

  6. en activité partielle  (ou « chômage partiel » ou « chômage technique »)