Des cotisations en moins pour l’entreprise  !

Du pouvoir d’achat en plus pour les salariés  ?

Au 1er janvier 2019, les régimes complémentaires de retraite ARCCO (non cadre) et ARGIC (cadre) ont fusionné.

Pas de modification en apparence, si ce n’est pour des salariés : une cotisation disparaît, la GMP (Garantie Minimale de Point) permettant à certains salariés non cadre, identifiés sur la fiche de paye catégorie articles 4 - 4bis ou 36, et en fonction de leur salaire, de bénéficier de points de retraite « cadre » supplémentaires (environ 1400 personnes concernées)

Le salarié cotisait (40%) et l’entreprise (60%)

Dorénavant, cette cotisation n’existe plus, le salarié n’est plus prélevé mensuellement, et l’entreprise économise 45€ environ par salarié et par mois.

A partir de 2019 et pour les années à venir, l’entreprise réalisera une économie proche de 800 K€ par an.

Que peut faire l’entreprise de cette économie annuelle ?

Les élus CFDT Sudeurope vous présentent leurs vœux de réussite et de santé pour cette nouvelle année.

2019 sera une année de grand changement dans le fonctionnement de notre entreprise :

  • Les grands chantiers informatiques qui impactent nos activités.
  • La restructuration du groupe.
  • La recomposition des instances représentatives du personnel par la mise en place du CSE, en lieu et place des CE, CHSCT et DP.
  • L’évolution de la culture sécurité de l’entreprise.

Cette année 2019 sera aussi une année d’élection, au cours de laquelle  les salariés devront choisir leurs représentants

NIET, NO, NEIN, NADA, EZ, НЕТ, , HAYIR, ではありませ, NE, HAN EIL …

Bref, vous l’aurez compris, la direction d’Apave Sudeurope n’a pas souhaité attribuer aux salariés la fameuse « prime exceptionnelle de pouvoir d’achat »  préconisée par E. Macron.

L’argument avancé par la direction : « faibles résultats de l’exercice 2018 d’Apave Sudeurope ! »

Un RDV manqué de notre Entreprise avec sa Responsabilité Sociétale auquel  la CFDT l’avait pourtant conviée. La direction ne semble pas prendre la mesure de la tension sociale présente en France et dans l’entreprise, préférant certainement mettre à l’épreuve la capacité des salariés à se mobiliser et à peser dans les prochaines négociations salariales. En matière de rémunération et de dialogue social, une fois de plus, ceux qui n’attendaient rien de l’entreprise n’ont pas été déçus !

 

Le contexte :

En région Sud-est, à l’agence de Marseille, les délégués du personnel ont été sollicités, comme le prévoit les textes, pour être consultés sur une décision de la direction concernant le reclassement d’une personne présentant un niveau d’inaptitude au travail.

Le dossier était présenté par le RRH couvrant les régions Sud-est et Centre-est.

Les faits :

Le RRH a clôturé sa présentation du dossier en donnant l’avis du médecin du travail et en le commentant ainsi: « Et la phrase magique : (silence)...inaptitude à tous postes ! »